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J'ai la " Cabeza" encore là-bas tout en haut de la colline dans les champs d'Oliviers…

Difficile le retour, hier je n’ai pas pu écrire, les mots ne venaient pas, j’ai la «Cabeza» tout  à l’envers et il va me falloir un peu temps pour remettre de l’ordre dans tout ça, vous savez un peu comme un puzzle quand tous les morceaux sont en tas, on les trie et ensuite on les assemble les uns dans les autres, ça ne se fait pas en un jour.

J’ai un sentiment d’inachevé, une grosse boule au ventre et je repense à tous les chiens que j’ai vus là-bas, à ceux qui n’en sortiront jamais. Je ne parle pas des galgos eux ils sortent mais des autres, il y en a tant surtout des podencos, c’est terrible… Les pauvres chiens, race méprisée autant que les galgos mais en plus race oubliée par nous les associations.

Mais ça va changer chez LSF, je vais d’avance me préoccuper de leur sort et communiquer sur eux, il m’a fallu 10 ans pour prendre conscience de leur triste sort et du fait qu’ils méritent autant que les galgos, c’est dommage mais bon, mieux vaut tard que jamais.

J’en ai gardé un en accueil, il est trop choux, il s’appelle Coheté je l’ai renommé Cauet ,

https://www.levriers-sans-frontieres.com/cauet-m-dept-10/

c’est un vieux grigou il a 9 ans et il me regarde comme si j’étais le messie.

et puis j’ai eu pitié aussi de Luna, 6 ans de refuge la pauvrette,

https://www.levriers-sans-frontieres.com/luna-podenca-maneta-f-dept-10/

vous vous rendez compte !! C’est Catherine qui la garde en accueil…

C’est la folie dans les petits refuges, oh mon dieu, tous ces chiens partout…

Je ferai un article pour chacun d’entre eux, je vous expliquerai le courage des bénévoles qui travaillent dans des conditions tellement difficiles que je me demande encore comment ils font pour tenir le coup et ne pas rendre les armes face à tant de difficultés au quotidien. Les chiens qui rentrent et qui rentrent… et qui restent, c’est ça le pire.

Et nous sommes allées dans une perrera, c’était ….. Je ne sais pas comment vous expliquer.  C’était… Je vous l’ai dit, les mots ne sortent pas, c’est tout à l’intérieur de moi et pour l’instant ça ne sort pas…

Juste des numéros…

J’en ai choisi 15 et j’ai laissé les autres, du coup je pense à eux tout le temps, en plus cette nuit j’ai trié mes photos alors je me repasse le film, je revois ceux qui s’accrochaient à mon jeans et j’ai envie d’appeler Valentina pour lui dire d’aller me les chercher mais je ne peux pas.

Qu’est-ce que je vais faire de tous ces pauvres chiens,on ne peut pas sauver toute la misère du monde et le coeur doit avoir ses raisons, le mien saigne..

En plus les gens se jettent sur la chair fraîche ça a été la foire d’empoigne sur FB  pour les chiots par contre ils compatissent juste pour les autres et les reproductrices et bien elles peuvent aller se faire foutre , elles attendront les pauvres mères courage …

Je vous jure, c’est vrai, et vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point ça me désole et pire encore…

Enfin bref, on ne refera pas le monde, l’humain est ainsi fait.

Un sacré périple, on en a avalé des kms …hier encore j’avais la  » Cabeza » dans les champs d’Oliviers tout là-haut sur la colline…Un petit clin d’œil à Sabrina et Hugues.

Allez, je vous laisse et je vous dis à demain, je vous raconterai au fil des jours et de mes humeurs, comme ça me viendra…

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