Transport du 21 octobre /Paolo, pauvre Paolo, du noir, beaucoup de noir…Galgo à adopter via LSF

Chaque matin je me demande quel chien je vais présenter sur ce blog, ils ont tous tellement besoin de sortir de nos refuges.

Il y en a certains pour lesquels j’ai du mal à trouver le fil et même si je le trouve, au fond de moi, je sais très bien que leur chance d’être adoptés est infime.

Alors je remets au lendemain puis au surlendemain, comme si j’avais peur de ne pas trouver les bons mots et jusqu’à ce que mon cœur guide mes doigts sur le clavier d’ordinateur.

Paolo, pauvre Paolo… Je pense souvent à lui depuis mon retour.

Ce galgo m’a beaucoup touchée lorsque je l’ai vu arriver en novembre au refuge d’Ecija.

Il était là sans être là, il n’y avait plus d’étincelle dans son regard comme si la vie pour lui n’avait plus aucune importance, comme s’il était blasé de tout, comme s’il ne voyait plus la lumière du soleil.

Il était là à me regarder complètement voûté et, de derrière mon objectif, je ne voyais qu’un pauvre chien sans espoir, un pauvre chien qui avait dû bien morfler, je me suis dépêchée pour ne pas plus l’effrayer.

Il arrivait tout droit de chez son galguero, son poil était terne comme lui, on aurait dit qu’il sortait d’un grand trou noir, noir comme lui.

En Espagne, les protecteurs ne choisissent pas les vies qu’ils ont à sauver, ils sauvent un point c’est tout car, pour eux, une vie est une vie, et tous les chiens méritent une seconde chance.

Sauf que chez nous, les adoptants ont le choix et celui-ci se porte souvent sur des chiens physiquement plus agréables à regarder.

Paolo a eu une bien sale vie, ça se voit, ça se sent, il n’y a pas besoin d’être devin pour le comprendre. Il appartenait à un galguero réputé pour ne pas être un tendre. Dès qu’on l’approche, il s’aplatit pour se soumettre et il vous regarde avec des yeux de chiens battus comme s’il se préparait à prendre sa énième raclée.

Il faisait peine à voir, il n’avait plus rien dans le regard, juste du vide, un grand vide, juste du noir comme lui et comme si plus rien de beau ne pourrait jamais plus lui arriver, sans savoir que le pire était derrière lui parce que le pire était encore en lui.

Que vous dire de plus, si ce n’est que ce galgo mérite au centuple de connaître enfin une autre vie, une vie faite de respect et d’amour, une vie faite de tout ce qu’il n’a jamais eu.

J’espère qu’il trouvera lui aussi une famille aimante qui saura lui redonner le goût d’exister, le goût de relever la tête et de regarder les oiseaux voler dans le ciel bleu.

Ce serait son plus beau cadeau.

Il aura besoin d’un jardin et d’un congénère sociable indispensables à son épanouissement.

Si vous avez un coup de cœur pour lui, n’hésitez pas à remplir notre formulaire en ligne.

https://www.levriers-sans-frontieres.com/demande-dadoption-2/

Si Paolo est adopté, il pourra remonter en France dans notre transport du 21 octobre

https://www.levriers-sans-frontieres.com/category/transport-du-21-octobre-2023/

Paolo est né le 15/06/2017, il mesure 65 cm mais il n’est pas OK chats.

Contact LSF : 0660153750 (pas de SMS). Attention, l’adoption doit être un acte réfléchi / Demandes compulsives ou inadaptées au descriptif du chien présenté, merci de vous abstenir.

https://www.levriers-sans-frontieres.com/

Participation financière :

Pour l’adoption de votre chien, nous vous demanderons la somme de 290,00 euros.

Ce montant forfaitaire correspond au remboursement partiel, des frais vétérinaires (stérilisation, vaccination, identification, tests maladies méditerranéennes) et du transport (Espagne/France), payés par Lévriers sans Frontières.

Les frais pour les soins supplémentaires (traitements divers, interventions etc…) sont entièrement pris en charge par l’association.

Notre association ne fait aucun bénéfice sur le montant demandé pour finaliser une adoption.