Les blablas de la présidente d'LSF / Lorsqu'elle est entrée dans ma vie…
Il était une fois une galga nommée Deva, c’est à travers elle que tout a commencé, elle avait la grâce et la beauté d’une âme brisée.
Lorsqu’elle est entrée dans ma vie, j’ai vu dans son regard perdu toute la souffrance des galgos, et ce jour-là j’ai compris que tout allait basculer, c’était certain, rien ne serait plus pareil.
Ce fut comme un appel, une évidence pour moi, mon destin était scellé à jamais au sien, je ne pouvais pas me contenter de l’avoir juste adoptée, je devais aller plus loin et marcher sur ses pas.
Alors je suis partie là-bas d’où elle venait, j’avais besoin de savoir, de sentir et de comprendre, et j’ai compris que ma vie ne serait plus jamais la même.
À mon retour, j’avais changé, il y avait plein de choses qui me paraissaient futiles et inutiles, j’étais ailleurs dans un autre monde, celui du martyre des galgos en Espagne.
Contre vents et marées je me suis engagée pas à pas et de plus en plus, rien ne me suffisait jamais, j’avais toujours besoin d’aller plus loin et toujours l’impression de ne pas en faire assez.
Et aujourd’hui rien n’a pas changé, je suis dans l’incapacité de me laisser aller et pourtant parfois j’en aurais bien besoin, mais c’est plus fort que moi, ils sont là dans ma tête le jour et la nuit aussi…
Rien n’a été facile au début, je me suis souvent heurtée à l’incompréhension des miens, j’ai perdu des amis, ceux qui n’ont pas compris que des chiens pouvaient du jour au lendemain changer une vie et une personne comme ça.
Dix années ont passé, et je suis toujours là à courir, une course effrénée dans un océan de souffrance.
Lorsque Deva s’en est allée, j’ai été foudroyée par la douleur et j’ai bien failli m’effondrer.
C’était ma première galga, mon amour perdu, et je ne savais pas si j’allais pouvoir continuer mon combat sans elle.
Le manque d’elle est encore très présent, il me fait toujours aussi mal.
Trois années ont passé et je n’ai rien oublié, sa façon de me regarder et de m’aimer, sa façon de se déplacer et de m’ensorceler, sa façon d’être à moi tout simplement comme pour me remercier de lui avoir donné sa seconde chance.
Je l’ai aimée follement, éperdument, et je la cherche encore aujourd’hui.
un témoignage poignant dont j’en connais ces douleurs qui ne nous quitte pas, mes amours que j’ai perdu et dont je ne peux effacer de ma mémoire sans avoir le pincement au cœur et la gorge serrée. Les animaux ne vous déçoivent jamais, ne vous abandonnent pas, quoi qu’il arrive. Contrairement à l’être humain. Un beau sujet de pendule celui-là
Quel émouvant témoignage!!!
Quel émouvant destin que le votre!!!
Magnifique témoignage en effet pour votre première Galga à l’origine de votre combat ! Heureusement qu’il existe des gens comme vous qui se donnent corps et âme à la cause animale.
Comme c’est étrange ce que vous écrivez car depuis l’adoption de ma Galga noire en avril 2016, ma vie a également basculé ! J’ai toujours eu des chiens mais jamais de lévrier. Ce sont des êtres formidables, doués d’une intelligence et d’une telle sensibilité ! Des chiens presque extraterrestres ! Je suis moi aussi émerveillée devant elle, ma longiligne que j’aime éperdument et avec qui j’ai noué un lien indéfectible, que je n’ai connu avec aucun autre chien. Elle a changé ma Galga depuis son adoption et elle est devenue épanouie, heureuse et beaucoup plus confiante à tel point que je peux la laisser libre en promenade ! Je l’aime et elle le sait.
Bravo Odile pour votre combat, votre engagement. Vous avez tout mon respect et mon admiration. Peu importe l’avis de ceux qui ne vous comprennent pas. Les principaux concernés vous le rendent bien. Courage à vous et à ceux qui vous aident dans votre mission.
Je comprends, quand j’ai perdu candy une petite chienne j’ai mis 14 mois à m’en remettre, enfin à recommencer à vivre, là çà fait 6 ans et j’arrive à penser à elle sans pleurer, j’ai deux chiens maintenant et je vais adopter une galga de lsf, depuis que j’ai mis le nez et les yeux sur le site je pleure chaque jour, j’y pense jour et nuit, je suis en hlm au rsa, et je ne sais pas comment je pourrais faire plus, mais ce qui es sur c’est que les dernières années de ma vie seront consacrées au bonheur des chiens, il y a bien longtemps déjà que je ne vis que pour eux, c’est ma joie de vivre, leur bonheur est mon bonheur, je n’ai besoin de rien d’autre, je sais que la souffrance de ces galgos qui me fait pleurer et me met en colère contre ces barbares de galgeros, fera que ma vie ne sera plus jamais la même, j’ai un immense respect pour Odile et j’aimerais pouvoir faire plus, on verra si l’avenir me le permet.
Thanks, great article.
Beau temoignage, poignant , touchant et douloureux aussi. Je reste touché par votre phrase « Je l’ai aimée follement, éperdument, et je la cherche encore aujourd’hui », surement parce que j’ai perdu mon fidele compagnon , impossible de l’oublier, il me hante et en même temps, je cours après lui, l’espoir de retrouver une partie de mon être, de nouveau connaitre cette joie d’être ensemble. Le temps passe rien ne s’efface.
Vous avez un beau combat, une lutte difficile, mon soutien vous est acquis
C’est vrai que la rencontre et l’adoption d’un galgo change la vie. Ce sont des êtres formidables. Je suis émerveillée de voir mon Ébène courir, jouer, profiter du soleil et être heureux… J’adore quand il grogne de contentement comme pour me dire merci. C’est un vrai trésor et grand merci de me l’avoir confié. C’est un amour et je n’ose imaginer le perdre un jour, mon prince noir. Je comprends votre peine et le manque de votre Debla
C’est un très beau post. Et comme je vous comprends…
Ma chienne adorée, mon grand amour chien s’en est allée. Elle avait près de 15 ans. Je l’aime toujours et je l’aimerais toujours. Elle restera à jamais dans mon coeur et dans ma vie. Comme vous je me suis sentie effondrée, mais j’ai repris pied, et j’envisage une autre adoption. La vie continue, et si l’on peut rendre heureux un autre chien (podenco, galgo, …), surtout il faut poursuivre.
Encore merci Odile pour tout ce que vous faites pour ces petits êtres, sensibles, doux, ne demandant qu’à être aimés.
Oui je comprend très bien ce que vous ressentez, nous avons partagées avec ma mère et d’autres chiens cassés, la vie au contact de sa première galga nommée Ulhane, 14 ans de vie douce riche et pleine d’amour malgré la mauvaise santé de cette bichette et quand elle nous a quittée à ses 16 ans et deux mois elle a crée un immense vide et comme disait son véto Ulhane c’était quelqu’un et, malgré leur passé ces galgas et galgos arrivent encore à nous faire confiance et à faire la différence entre des tortionnaires et des humains aux grand coeur, courage l’âme de votre Deva veille sur vous et vous rendra encore plus forte car en plus de votre volonté Deva vous offre la sienne, prenez là comme un cadeau.