Les bla-bla

Les blablas de la présidente d’LSF / J’ai tout bien rangé vos manteaux…

J’ai tout bien rangé vos manteaux, je les ai pliés bien comme il faut, comme si vous pouviez, peut-être, ressusciter.

J’ai bien pris soin de ne pas les laver pour garder votre odeur et les quelques poils piqués dedans.

C’est tout ce qu’il me reste de vous, mes amours.

Je n’ai plus vos petits museaux tout chauds à embrasser alors, de temps en temps, je me surprends à plonger mon nez dedans, comme pour sentir votre présence.

Chaque nuit, je me refais le film de toutes ces années passées et, chaque matin, je me réveille de ce cauchemar, avec toujours le cœur serré en regrettant tout ce temps qui a filé tellement vite.

Vous, les soleils de ma vie, peu à peu vous vous en allez et moi, je reste seule avec mes souvenirs. J’aurais tant voulu pouvoir arrêter le temps, pour ne pas vous voir vieillir, pour ne pas vous voir mourir, pour ne pas avoir à supporter votre absence.

Il paraît que les chiens ont un paradis. Vous n’irez pas, parce que je n’y crois pas, et parce que le paradis c’était ici, près de moi.

Vous ne pouviez pas avoir une plus belle vie, je vous ai aimé plus que de raison et vous resterez à jamais dans mon cœur brisé.

Cette année endeuillée m’a changée, je ne suis plus la même sans vous.

Il me reste maintenant vos photos que j’ai peine à regarder :

A toi ma Freeckles…

A toi ma Nana…

A toi ma Youche…

A toi ma Carla…

A toi mon Yuyu…

A toi ma Endie…

Vous me manquez tellement mes amours….

11 réflexions sur “Les blablas de la présidente d’LSF / J’ai tout bien rangé vos manteaux…

  • Nous avons perdu MAGUY le 12 AVRIL 2022 et la douleur est intacte même si depuis, la petite diablesse d’ALMA a pris une grande place dans notre coeur, la vie continue avec notre chagrin en bandoulière et beaucoup d’amour a offrir à notre nouvelle compagne. On n’oublie rien, on ne refait pas sa vie, on la poursuit .

  • Sanz Sylvie

    Quel bel hommage ! Je comprends votre chagrin et suis de tout cœur avec vous. Je sais la souffrance engendrée par la perte de nos amours. J’ai perdu 9 chats et 12 chiens au fil des années et j’appréhende déjà de perdre mes 2 petits chiens qui partagent ma vie. Je me plais à penser que je les retrouverai tous dans la lumière comme toute ma famille. Courage, vous faites tant de belles choses ! Ils ont besoin de nous. Toute mon affection.

  • ba lancelot

    Madame Brochot, comme tous ceux qui ont eu des animaux et les ont beaucoup aimés, je comprends et respecte votre profond chagrin.
    Mais Dieu ne nous a pas créés pour « finir » au fond d’une fosse. A la mort l’âme se sépare du corps pour le grand saut vers l’Eternité, pour un lieu où tout n’est qu’amour ! Aussi comment pourrions–nous y être heureux sans tous ceux que nous avons aimés sur terre et bien sûr nos animaux chéris ; je suis sûre que vous les retrouverez tous et ils viendront vers vous !
    Courage à vous pour tous ceux qui sont encore à vos cotés.

  • MarionDiMarco

    Quelle redoutable année pour vous !
    Toutes mes condoléances pour vos chers disparus.. mais ils ne nous quittent jamais vraiment ils perdurent à travers notre Amour… « tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis » Victor Hugo

  • GENEVIEVE DAUBERCIES

    Je me souviens que récemment vous aviez confié dans un bla-bla, votre appréhension des mois à venir car plusieurs de vos Loulous avançaient dans l’âge… six partis cette année ! ce doit être la moitié de votre famille à 4 pattes, nous comprenons votre peine sans en prendre probablement la pleine mesure. Nous vous souhaitons de trouver le réconfort auprès de ceux qui vous restent, et pour encore de belles années, nous l’espérons.
    Bon courage, Madame Brochot, nous pensons bien à vous.
    Gilles et Geneviève Daubercies

  • GIL Andrée

    « Dans cet ailleurs ou tu es parti, j’ose croire que tu nous attends ». Ceci est l’épitaphe inscrite sur les tombes de mes chiens. Différemment de vous Odile, je pense que, dans la lumière ou nous serons happés un jour, nous les retrouverons tous. Ils nous reconnaitront et nous accueilleront avec tout l’amour que nous avions échangé.

  • cécilia besançon

    bonjour odile ;c est toujours douloureux quand ils ne sont plus la et qu on pense à eux ils nous manques .l essentiel c est qu ont les aient rendue heureux .J ai perdu une de mes barzoi au mois d aout en six jours c était fini je pleure encore quand je pense à elle elle me manque tellement mais il faut faire avec ont a pas le choix .je sais que je la retrouverai de l autre coté cela me réconforte un peu.Aller odile ça ira mieux demain . 🙂

    • Reulet

      Oui c est douloureux de perdre un ami comme un chien
      Car comme ami
      Il n y a pas d égale
      Lui il est fidele
      Il répond à votre amour
      Et ne vous trahira jamais
      Sachez chère Odile
      Que la ou ils sont maintenant il n y a plus de souffrance
      Que de l amour
      Et puis vous les retrouverai le jour venu
      Et vous serez combler
      Alors essayer d oublier votre peine et penser à ceux qu ils vs reste
      Courage
      Mon amitié vs accompagne
      Beatrice

  • Françoise Bessoncourt

    Odile, oui c’est exactement cela…Si profond ces chagrins là…
    Pensées pour vous et pour eux, les vôtres, les miens et tous les autres…

  • levron.brigitte

    comme je comprend ton chagrin et tes regrets de ne pas avoir pu faire encore plus mais je pense que personne d’autre que toi n’a pu les aimer autant . tu es une belle personne et de la haut (meme si c’est pas vrai) ils te regardent tous et ils t’aiment . beauty ,neffer, et moi on t’embrasse.

  • Je crois que la douleur de leur perte est amplifiée par le fait que nous nous sentons entièrement responsables de leurs vies et que fatalement, leur mort nous atteint comme un échec à les aider. Votre maison doit vous sembler déserte malgré ceux qui restent et qui, heureusement, sont là pour occuper vos pensées, sans parler de tous les adoptables pour lesquels vous œuvrez sans relâche. L’an dernier, quelques mois après votre magnifique hommage à Nana, j’avais pris de ses nouvelles et souvent, depuis, je repensais à elle sans oser vous écrire. Elle et ses compagnons ont eu somme toute bien de la chance de croiser votre chemin. Votre souffrance d’aujourd’hui n’existe que parce que vous avez choisi de leur donner tout le bonheur possible ! C’est très courageux d’aimer, cela implique forcément de souffrir. Et tant d’autres ont besoin de vous …

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