Les blablas de la Présidente d'LSF / Un autre monde…
La semaine dernière à cette heure-ci, nous prenions la route pour Linares après avoir passé 2 jours à Tobarra, c’est à chaque fois le cœur lourd que nous nous sommes quittés avec la promesse de revenir bientôt.
Dans chaque refuge nous avons distribué vos dons et aussi apporté une aide financière conséquente à chacun d’entre eux car ils sont tous dans une grande précarité et très endettés aussi. Les factures vétérinaires s’accumulent, c’est leur plus gros budget.
Chaque trimestre, nous faisons acheminer une palette de croquettes à chacun de nos refuges, Tobarra / Arco Natura / Abyda / Fuerza et Ecija, c’est une immense bouffée d’air pour eux et tous nous ont remercié pour cette initiative.
Coût pour LSF : 600 euros par palette et par refuge, soit 3000 euros par trimestre.
Il y a bien longtemps que nous n’avions pas fait le tour de nos petits refuges partenaires et malgré les kms parcourus, je crois pouvoir dire que ce long périple était nécessaire parce que nous avons apporté un peu d’espoir aux bénévoles Espagnols qui travaillent d’arrache-pied sur place dans de terribles difficultés, que ce soit financières ou matérielles et qui doivent faire face également aux menaces constantes et aux représailles des chasseurs et des gitans, qui ont la main mise sur tout là-bas et qui font les lois, leurs lois.
Le père d’une bénévole a été tué par les gitans, ce qui vous laisse imaginer l’ampleur de la tâche et du risque encouru par les militants sur place.
C’est comme ça que ça se passe, des quartiers entiers appartiennent aux gitans et ce sont eux qui pratiquent et qui vivent du trafic de galgos, sans parler des galgueros qui sont, pour la plupart, propriétaires terriens et qui ont tous les droits.
Dans ces régions encore très rurales, la population n’est absolument pas sensibilisée à la cause des galgos et des podencos. Tout semble normal là-bas, ils considèrent que ces chiens ne valent rien, ça se voyait d’ailleurs à la façon dont nous étions regardées lorsque nous passions avec le camion de Lévriers sans Frontières.
Alors pensez donc, les lois européennes de protection animale tout le monde s’en balance, là-bas nous sommes sur une autre planète, dans une société qui n’a rien à voir avec la nôtre et une population qui n’est absolument pas sensibilisée à la cause animale en général et encore moins à celle des Galgos et des Podencos.
Pendant 1 semaine nous avons cotoyé une misère immense …nous étions surprise de la précarité des villages…comment les gens pourraient -ils être sensibles à la cause animale alors que leur propre maison sont en ruine…Les bénévoles ont beaucoup de courage , nous n’avons vu que des femmes qui se battent tous les jours sans relâchent pour sauver ces pauvres chiens et souvent au péril de leur vie, surtout à Tobarra…car le refuge est situé dans le quartier gitan…Merci à ceux qui souhaitent les aider…ils sont tellement démunis et n’ont aucune aide mise à part celle d’LSF….
Effectivement, ces petits refuges ont grand besoin de l’aide que vous leur donnez.
En ce qui concerne leurs dettes de vétérinaire, pourquoi ne pas faire appel au parrainage pour les frais d’accueil des chiens ? Vaccination, stérilisation, déparasitage et dépistage pourraient faire l’objet d’un parrainage tout comme les soins médicaux proprement dit, cela soulagerait certainement tous ces bénévoles qui font preuve de beaucoup de courage et d’abnégation.
J’admire votre votre abnégation, je pense que celui qui ne s’est pas rendu sur place ne peut se rendre compte. Vous avez eu raison de regrouper vos associations, il faut faire pression sur le gouvernement Espagnol. Malgré tout, ne blamez pas trop ceux qui n’ont pas votre courage, j’ai lu vos conseils aux adoptants, j’habite en plein centre ville, mon jardin fait 100m2 et je suis absente 8h par jour. Comment pourrais-je m’occuper d’un de ces pauvres malheureux avec toutes les conditions requises ? Je garde ce rêve dans un coin de ma tête, un jour j’adopterai un grand galgo cabossé. Vous voyez tout n’est pas perdu, il faut garder espoir.
Il faut qu’ils aient un moral d’acier les bénévoles pour travailler dans ces conditions!
Quelle désolation!
Oui, un autre monde, avec d’autres priorités, d’autres connaissances, d’autres injonctions et nous complètement différents qui sommes là presque pour donner la bonne parole… Un jour on pourra partager mais le chemin sera long. En attendant on ( évidemment O.Brochot plus que moi) divulgons, partageons, tentons de sensibiliser, l’Autre aux martyrs de ces pauvres chiens. Mais ces gens, ils ont forcément des points positifs… Le monde n’est pas noir et blanc, bon ou mauvais, comment faire en sorte qu’il y ait plus d’écoute et de partage? Je n’ai pas de recette.. Hauts les coeurs, et bravo pour ce que vous faites OB.
Avez vous des juristes ou avocats qui pourraient intervenir au niveau des instances européennes ou espagnoles ? Avez vous contacte Brigitte Bardot qui semble bénéficier d une certaine aura auprès des médias ou de certains politiques la tâche est immense et compliquée déjà quand on voit dans nos propres DOM comment sont traités les chiens à la Réunion par exemple où ils servent d appâts aux pêcheurs en tout cas je vous admire pour tout ce que vous faites et votre dévouement pour ces pauvres galgos
Ils sont encore arrierés….. mais même en France,dans certaines régions, les chiens ne sont guère mieux traités……. Je pense que ces gens sont malades,tous ceux qui maltraitent et font souffrir les animaux.
C’est une maladie grave, je ne sais pas si on en guerit, il faudrait une telle prise de conscience, je ne suis pas sûre qu’ils en soient capables…. Ils ont juste une case dans le cerveau qui est complètement déglinguée, autrement,comment pourraient-ils faire ce qu’ils font ?
Pour moi ,c’est le symbole d’une humanité perdue . Ce sont des dégénérés et ils ne le savent même pas…..