Hymne à l'amour pour toi mon amour…
Chronique de ta mort annoncée, mon amour
Il est 16 h je viens d’appeler le vétérinaire pour lui demander de venir t’endormir mon amour.
Il paraît que je dois être courageuse et te faire ce dernier cadeau, tu parles d’un cadeau mon amour.
Je fume cigarette sur cigarette et je suis là devant l’ordinateur mon amour
Essayant tant bien que mal de laisser aller ma tête ailleurs mon amour
Je n’ose plus te regarde mon amour.
Je suis tellement malheureuse mon amour
J’attends 19 h mais le temps ne passe pas et je suis là,mon amour
Chaque minute qui passe me rapproche du moment où je vais devoir affronter le pire avec toi mon amour
Chaque minute qui passe est une véritable torture mon amour
J’ai tout préparé pour que tu partes en douceur mon amour
J’ai allumé des bougies parfumées et j’ai étalé sur le canapé ta couverture préférée avec notre odeur mon amour
Comme pour t’accompagner vers ta nouvelle demeure,mon amour
mais ce sera sans moi mon amour.
Il est 18 h plus qu’une heure, je vais et je viens, je pleure, j’ai peur… mon amour
Toi que j’aime si fort je viens de programmer ta mort, mon amour
Pardonne-moi mon amour
C’est une terrible douleur qui ravage mon corps tout entier,mon amour
Je vais mettre fin à ces neuf années de bonheur avec toi mon amour
Toi ma douce, toi ma parfaite, toi ma discrète, je souhaite à tout le monde de rencontrer un jour une galga comme toi mon amour
Un ange de douceur, ma vie auprès toi ne fut que du bonheur mon amour
Plus qu’une demi-heure… mon amour
Ça y est c’est l’heure j’entends une voiture s’arrêter devant le portail, c’est lui… mon amour
Je pourrais encore tout arrêter, revenir en arrière pour encore te garder, un jour, deux jours… mais à quoi bon mon amour.
Et puis il parait que c’est mieux aujourd’hui, il parait que je dois abréger tes souffrances mon amour
Tu es dans notre chambre je n’ai pas pu te bouger mon amour
Et je ne veux que personne d’autre que moi te touche mon amour
T’as tellement mal mon amour
Alors je me suis dit que tant pis, que tu allais mourir ici dans mon lit mon amour.
Mais ça ne s’est pas passé comme ça, tu arrives traînant ton corps dans un dernier effort mon amour.
Comme pour te jeter dans la gueule du loup mon amour
T’aurais pas dû faire ça, ça me fait encore plus mal mon amour
Alors je tente de t’expliquer que tu vas t’endormir pour toujours mon amour
Que c’est terminé, que tu n’auras plus mal mon amour
C’est juste pour me déculpabiliser mon amour
Je me dégoûte mon amour
Je ne voulais pas que tu t’en ailles comme ça mon amour
Pas toi mon amour
Je t’allonge sur le canapé et tu me regardes les yeux écarquillés,mon amour
Tu ne veux pas mais n’aie pas peur je suis là mon amour.
Allez il faut y aller, il paraît que je dois être courageuse, mon amour
Il paraît que c’est un grand geste d’amour que d’offrir la mort à son chien mon amour.
Il est 19 h pile, la cloche de l’église se met à sonner, tu redresses les oreilles, tu étais toujours la première à entraîner les autres à hurler au loup mon amour
Mais là tu ne tentes rien, on est en train de s’affairer autour de toi, c’est bientôt la fin mon amour
Première injection mon amour
C’est long, trop long,mon amour
Je n’aurais pas voulu que ça se passe comme ça,mon amour
les minutes me paraissent des heures,mon amour
On est là à attendre que tu fermes enfin les yeux, ton cœur a du mal à s’arrêter de battre mon amour
Tu ne voulais pas mourir, ce n’était peut-être pas l’heure mon amour
Ça y est c’est fait tu n’es plus là,mon amour
Je t’embrasse une dernière fois, je te sens, je te caresse, je te serre mon amour
Je pleure, je crie, j’ai tellement mal mon amour
Papa t’emmène dans le drap blanc que j’avais préparé,mon amour
Ce sera ton dernier voyage dans la camionnette que tu aimais tant,mon amour
Ton voyage ultime vers le congélateur, quelle horreur mon amour.
Je reste là, je n’ai pas la force de te suivre, adieu mon amour.
Pardonne- moi mon amour
J’avale un somnifère mais ce n’est pas assez,mon amour
Je sanglote alors j’en prends un autre puis encore un et je ne sais plus… je m’effondre mon amour
1 h du matin je me réveille en sursaut, mon amour.
Est-ce que c’était un mauvais rêve, je ne t’entends pas gémir, où es-tu mon amour…
J’allume, Freeckles, Norit, Mimi, Vannette, Nana, Lolo, Petit Bec, ils sont tous là sauf toi mon amour
Je sanglote, mon corps entier me fait mal, je me lève, je bois mon café et j’allume ma première clope mon amour.
T’es plus là mon amour.
C’est férié aujourd’hui,mon amour
Je vais rester enfermée, mon amour
Je ne vais pas m’habiller,mon amour
Je ne vais pas me maquiller mon amour
Comme ça mon rimmel ne va pas couler,mon amour
Je vais rester moche pour te pleurer jusqu’à peut plus mon amour.
Toute seule avec ma douleur mon amour.
Adieu mon amour.
Adieu ma princesse
« À TOUS MES AMIS ET TOUTES LES AUTRES PERSONNES QUI ONT PERDU UN CHIEN, soit-disant parce qu’il est « mort »: Il faut que vous sachiez une chose qu’on a oublié de vous dire dans toutes ces grandes écoles que vous avez faites. Non, les chiens ne meurent pas. Jamais. Ils ne savent même pas ce que c’est que la mort. C’est pour ça que malgré leurs os qui craquent, leurs muscles qui tirent et leurs articulations qui brûlent, ils continuent encore et toujours à vouloir aller se promener. Parfois, ils n’arrivent qu’à faire quelques pas avant de s’écrouler mais ce n’est pas grave, quelques heures plus tard, quand vous lancerez un nouveau « on va se promener ? », ils lèveront une oreille en entendant la phrase familière et ils souriront, avec la langue pendant sur le côté de leur gueule, et ils essaieront, encore.
Parce qu’une ballade avec vous, la symphonie d’odeurs à laquelle vous restez sourd la plupart du temps, les messages des copains sur les troncs d’arbres, la crotte du chat des voisins (hmmmmm… leur pêché mignon, chuuuut) et un vieux pilon de poulet pourri arrivé là on ne sait comment (exultation!), voilà ce qui rend leur monde parfait. Et dans un monde parfait, la mort n’a pas sa place.
Quand, malgré tout, ils n’y arrivent plus, ils recherchent le meilleur endroit, le plus confortable, le plus chaud, celui où ils se sentent le plus en sécurité pour continuer à dormir. Cet endroit, c’est toujours le même, c’est juste là, dans votre poitrine, juste au niveau de votre cœur. Alors un jour, ils s’y installent. Mais ils ne sont pas morts. Non, non, non. D’ailleurs vous savez cette douleur dans votre poitrine qui au début semble ne pas vous lâcher? Bah, c’est lui, votre chien, tellement heureux d’avoir enfin trouvé le paradis, qu’il remue sa queue frénétiquement: wap, wap, wap, wap, wap. Vous vous rappelez à quel point elle pouvait être désagréable contre vos jambes quand vous rentriez du boulot? Imaginez ça dans votre poitrine… Forcément, ça fait mal.
Après un temps, les chiens dans notre poitrine sont tellement bien installés, qu’ils passent de plus en plus de temps à dormir. Et quand ils dorment, ils ne remuent pas la queue. Il faut dire qu’ils sont fatigués. Ils ont été de BONS CHIENS toute leur vie, et ils le savent aussi bien que vous. C’est fatiguant d’être un bon chien tout le temps, d’autant plus quand ils deviennent vieux et que leurs os sont douloureux et qu’ils se casse la figure, qu’ils ne veulent pas aller faire pipi dehors parce qu’il pleut mais qu’ils le font quand même, parce qu’ils sont de BONS chiens. Alors il faut les comprendre, quand ils ont commencé à dormir dans votre coeur, ils dormiront de plus en plus longtemps.
Et puis de temps en temps, généralement quand vous vous y attendez le moins… Wap, wap, wap, wap, wap… Ils sont comme ça les chiens. Ils se réveillent et ils vous font la fête. C’est leur manière de dire: « Merci de me laisser dormir près de ton coeur. On va se promener ? » Vous voyez, ils ne sont pas morts.
J’ai de la peine pour les gens qui n’ont pas de chien endormi dans leur poitrine, ils ratent quelque chose. Bon, excusez-moi, je dois aller pleurer maintenant, j’ai mal dans la poitrine. Mais cette fois, il ne m’a pas prise par surprise, je savais qu’il allait se réveiller. Wap wap wap wap wap.
Aller, on va se promener ?
Texte de Philippe Le Pont » (L’animal est Une Personne)
Merci pour ce texte magnifique et tellement vrai
j’ai essayé de retenir mes larmes sans succès…
Tout comme moi, j’ai les yeux trempés par les larmes, mais pourquoi suis-je aussi sensibles pour les animaux ? J’aimerais être plus dure mais c’est plus fort que moi… Cette belle galga est partie comme tous les autres rejoindre le Paradis des Animaux comme on dit. Vous l’avez choyée pendant 9 ans je crois, elle était belle. Je n’ai pas pu lire jusqu’à la fin… Je suis avec vous.
Un jour de douleur à la fois, parce que plus on ne peut pas…
Il n’existe pas de pansement pour guérir de cela, aucun mot, aucun geste, jamais ne vous réconfortera parce que cette douleur vous emplit tout entière et martèle dans votre coeur. Le manque, l’absence, le souffle dans votre cou et la chaleur de son corps contre vous, il vous faut apprendre à vivre sans quand chaque heure de chaque jour votre main cherche dans le vide.
Vous savez…nous savons…qu’à chaque départ un peu plus incomplet nous devenons…
Je me plais à croire qu’ils laissent une empreinte sur nous, une empreinte qui nous rend meilleur, qu’ils continuent de vivre lovés au creux de notre coeur, dorlotés dans nos souvenirs, que leur passage à nos côtés nous a améliorés et que c’est ainsi qu’ils demeurent vivant, dans la magie de ce qu’ils ont imprimés sur nous.
Quel tristesse de te lire Odile, j’avais l’impression de revenir en arrière avec ma Bulle, je suis repartie de chez le vétérinaire avec une telle culpabilité.Quel droit avais-je de choisir entre la vie et la mort de mon amour. Je suis de tout coeur avec toi, que ta jolie princesse repose en paix. Ces anges veillent sur nous…
On ne peut rien ajouter, sauf à vous dire que l’on comprend votre immense peine.
Vous avez donné tout l’amour possible ; elle s’est endormie près de vous et restera à jamais dans votre grand coeur. Repose en paix ma belle.
Mes larmes coulent… je pense à Princesse, à vous… le temps, seul le temps apaisera votre douleur…
Votre message est tellement poignant…
Je ressens exactement les mêmes choses lorsque je perds un de mes chiens, que J’appelle mes enfants.
Ils sont ma vie et je donnerai tout, tout pour eux, comme ils ont fait pour moi…
Vous me faites pleurer car je partage tellement ces émotions qui nous traversent avant chacun de leur départ…
Nous n’avons pas le choix que de les aider et aussi paradoxale que cela puisse paraître, c’est notre dernier acte d’amour…ils peuvent partir sans souffrir…
Quand j’ai perdu mon Labrador, Khéops, mon tout premier petit garçon, je me suis sentie tellement vide, la maison était tellement silencieuse…je j’entendais plus rien…il est parti le 15 février 2016 et si vous saviez à quel point il me manque, à quel point je l’aime…ce jour là j’ai perdu gros, c’était le premier jour du reste de ma vie…
J’ai perdu récemment Léna, petite croisée abandonnée le 14 mars dernier…elle est partie avec le soleil, il faisait beau ce jour là, nous étions dehors, elle pouvait sentir le vent sur elle et entendre les oiseaux…jai aussi appelé le vétérinaire…mon Dieu que le tps est long et quand on voit la voiture arrivée on se sent tellement impuissants…
Mais j’ai bcp pensé à la pauvre Maëlys, qui n’a pas pu partir dans la douceur et auprès de ceux qu’elle aimait tant…
Quand je perds un de mes enfants, je me dis que c’est un petit ange là haut qui a besoin qu’un chien lui tienne compagnie…
Ils ne sont pas seuls nos amours, ils sont dans un monde qu’on ne voit pas, ils sont présents sous une autre forme…leur âme est toujours présente…
J aimerai tellement faire plus pour les animaux mais je ne peux pas…je vis seule et il me faut un revenu pour au moins leur venir en aide…j’aimerais tout plaquer et profiter de chaque instant de ma vie abec eux au lieu d’aller travailler…ils sont ma raison de vivre…
Je vous souhaite bien du courage…
Très sincèrement…
A mes chiens : Kenny, Mandy, Lita, Tina, Khéops, Léna…
A mes chats : Cookie, Bounty et Mistigri
Je n’oublie jamais avant de m’en dormir et en me réveillant d’avoir une pensée pour eux y compris pour les chiens que j’ai connus…
Je vous aime tous et merci pour tout ce que vous pouvez apporter sur cette terre…
Je vous aime
oh! Odile! j’ai tellement mal pour toi , j’ai du mal à écrire, je suis ainsi quant je perds un être qui m’a accompagné , oui ça fait très mal et on ne les oublie jamais, malgré nous i, ils reviennent dans nos pensées, y’en a a qui disent, il ne faut pas simplement tourner la page mais la déchirer, hors, c’est impossible. Avec le temps tu va comprendre que c’était le meilleur choix pour elle mais nos animaux sont et restent en nous, dans notre cœur à jamais. repose en paix jolie galga, tu cours là-haut au paradis avec tes camarades sans un être humain pour les emmerder ni salir de ses pieds et sa présence ce merveilleux endroit où tu foules gaiement entre les fleurs et ce doux soleil. courage Odile, merci d’être là pour eux, sans toi, jamais nous aurions connu ce que ces pauvres animaux subissent, bisouxxx je te sers très fort dans mes bras
Je n’ai pas de mot je n’ai que des larmes et encore des larmes, rien que des larmes, je ne cesse de pleurer .. j’ai si peur de devoir vivre ce moment et pourtant .. je suis adoptante non pas d’une Galga .. mon rêve .. mais d’une merveilleuse croisée Chow Chow qui vient d’Espagne .. je l’aime tellement fort que je donnerai ma vie pour elle .. je vous accompagne émotionnellement, c’est tellement triste et injuste .. soyez courageuse .. moi je ne le serais sûrement pas ..