Les blablas de la présidente d'LSF / ET PAFFF !!!
Il est bien loin le temps où je n’étais là que pour les chiens, moi je croyais naïvement que ce serait ça mon combat.
Sauver des galgos parce qu’un jour j’ai rencontré Deva ma première et que je suis tombée dans la marmite de leur enfer.
Alors, tel un petit soldat avec mes petits bras, j’ai tapé dans le tas et j’ai dû me battre envers et contre tous pour en arriver là, à l’époque je ne savais que la PA c’était ça.
Je n’avais qu’un seul but, apporter ma pierre à l’édifice et faire grandir Lévriers sans Frontières comme je l’avais promis à mon amie Martine, sa fondatrice.
Mais j’ai très vite compris que mon chemin serait semé d’embûches.
Malgré tout, je n’ai jamais rien lâché, les trahisons et les coups bas, les diffamations, les tentatives de mises à mort, j’ai toujours encaissé, tentant de garder la tête hors de l’eau même quand on m’appuyait dessus pour me noyer.
Toujours j’ai porté haut et fier les couleurs de Lévriers sans Frontières
Je crois pouvoir dire que j’aurais pu y laisser ma peau si je n’avais pas eu cette force de caractère. Beaucoup sombrent dans la dépression et arrêtent tout un jour pour se sauver eux-mêmes de ce nid à merde qu’est le milieu de la protection animale.
RIVALITÉ TRAHISON
Moi je ne savais pas que la PA c’était ça, ho là là….
On n’est pas préparé pour affronter les tourments des individus quand on est propulsé à la tête d’une association en tant que PRÉSIDENT !!
On a aucune formation en psychologie humaine, pas de diplôme de management alors on fait tant bien que mal et on se prend des grosses baffes, on se fait sur le tas, on se débrouille avec tout ça et comme on peut.
En fait on est une sorte de DRH et notre unique mission sera de gérer les conflits humains et de manager notre équipe.
Faire preuve d’attention, être à l’écoute de chacun…
Une sorte de mère de substitution, une maîtresse d’école aussi et qui devra être à la fois assistante sociale…
ça fait beaucoup tout ça…
En fait on ne gère rien du tout quand on est président, on a aucun pouvoir sauf celui de se taire, au risque de se voir claquer une démission, on est pieds et poings liés.
Et PAFFF !!!
Je sais que beaucoup de mes semblables se reconnaîtront…
Le président, on l’accule, on l’encule, on l’accuse, on le quitte, on le méprise, on le critique, on le blesse, on le coupe en petits morceaux, on veut sa peau, on lui fait mal, on lui arrache le cœur ,on lui fait payer très cher ses décisions et peu importe la façon, parce que quoi qu’il fasse, il ne prendra jamais la bonne.
Par contre personne ne veut jamais sa place, non surtout pas sa place.
Il est toujours seul le président et il n’a pas d’amis .
Et la cause qu’on est censé défendre là-dedans ? Quelle cause ?
Bonjour Madame, je me joins à tous ceux qui vous encouragent, c’est une tâche immense que vous vous êtes fixée et vous n’êtes pas récompensée à la hauteur de votre dévouement, depuis peu j’habite à quelques minutes de l’Espagne et je constate que la cause des galgos n’est pas très connue par ici, je me sens moi aussi comme une idiote a pleurer en voyant les images insoutenables – quoi faire a mon niveau, a part donner un peu d’argent à votre association ? J’attends avec impatience la fin de ma construction et un petit jardin pour remplir un formulaire d’adoption – une goutte d’eau, bien sûr dans l’océan de la misère animale , mais vous qui êtes là « patronne » comme notre BB qui a été plus d’une fois traînée dans la boue par des abrutis, laissez les dire, ces imbéciles , pensez seulement que c’est vous qui êtes dans le vrai, avec toute mon admiration
Vous gérez cette association d’une main de maître.
Je vous lève encore une fois mon chapeau, Odile.
Madame, membre depuis peu de LSF, je ne sais de quoi il s’agit exactement. Sachez que les personnes à forte personnalité et qui savent prendre des décisions sont toujours une cible facile pour les critiques. Votre cause est bonne, les chiens que vous sauvez et les familles qui les adoptent vous en sont reconnaissants, c’est bien cela qui compte. Le monde associatif n’est pas simple. Appuyez vous sur les vrais soutiens que vous avez et vous en trouverez d’autres.
Ce texte est une vérité, le président ne prend jamais la bonne décision, il doit faire office d’assistante social, gérer le conflits.
Se taire au risque de recevoir des démissions!
Il est critiqué et méprisé.
Personne ne veut de sa place même si chacun lui répète sans cesse ce qu’il doit faire et que ces décisions sont souvent mauvaises !
Un président, dans la protection animale, n’a pas, n’a plus d’ami.
Il est tellement occupé par les actions à mener, tellement engagé qu’il se coupe de tout lien social, il se créée un nid au sein de son asso jusqu’à ce que ça lui pète à la gueule.
Et sans cesse, il doit continuer de se battre pour ne pas sombrer dans la dépression… « Si il n’est pas déjà tombé dedans »