A toi ma Zazou, je n’ai pas eu le temps de tout te dire…

Je n’ai pas eu le temps de tout te dire ma Zazou alors je couche ces quelques mots juste pour toi, pour laisser une trace indélébile, de toi, sur le grand livre de ma vie.

Tu m’as beaucoup fait pleurer et mes larmes ne sont pas prêtes à cesser de couler.

Zazou, je n’ai pas eu le temps de tout te dire, tout a été si vite, tout a été si court.

Fallait pas me quitter comme ça mon amour.

Aujourd’hui, j’ai le cœur en mille morceaux comme le jour où j’ai vu ta photo pour la première fois. Ta triste histoire m’avait beaucoup touchée.

Tu avais été adoptée à l’âge de 2 ans au refuge de la FBM en Espagne et tes adoptants t’ont abandonnée six ans plus tard comme une moins que rien.

Je me suis toujours demandée comment ils avaient pu te faire ça, comment ils avaient pu te laisser alors que moi j’aurais tout donné pour te garder.

Je ne peux pas expliquer ce qu’il s’est passé mais, à cet instant précis, j’ai su que toi et moi c’était écrit.

Tu avais un petit peu de tout ceux que j’ai perdus, tous mes amours qui hanteront à jamais mes nuits sans sommeil où je me repasse le film du bonheur passé.

Tu es arrivée dans ma vie et tu m’as permis de m’entendre à nouveau rire.

Je t’ai aimée tout de suite, je t’ai aimée comme on ne t’avait sans doute jamais aimée, je t’ai aimée comme si je t’avais toujours connue.

Mais deux mois et onze jours c’est trop court.

Qu’est-ce que tu m’as fait Zazou ? Pourquoi es-tu partie si vite ?

Je venais tout juste de retirer ton joli manteau et de te faire un gros bisou sur ton doux museau mouillé et tu t’es effondrée devant moi, terrassée par une crise cardiaque. J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter de battre en même temps que le tien.

Je t’ai prise dans mes bras, je t’ai secouée, j’ai hurlé pour te réveiller, je t’ai suppliée de ne pas t’en aller mais tu ne m’as pas écoutée et tu as continué à m’échapper, pour toujours mon amour.

Il ne fallait pas me quitter comme ça, pas si vite, tu m’as arraché le cœur Zazou, moi je voulais t’aimer encore, encore plus fort, je voulais couvrir ton petit corps d’or et de lumière.

Je voulais qu’on fasse un p’tit bout de chemin ensemble, mais pas si court, tu n’avais que 8 ans et ce n’était pas encore l’heure pour toi de partir.

Mon amour, mon tendre amour, deux mois et onze jours ont suffi pour me lier à toi à tout jamais.

Il paraît qu’il existe un paradis des chiens, moi je n’y crois pas, je crois qu’après la mort il n’y a plus que les larmes, la douleur et les regrets pour ceux qui restent.

Deux mois et onze jours et pas un jour sans que je ne te dise « Je t’aime ».

Merci pour ce moment mon amour, si c’était à refaire je le referais mais en changeant la fin de l’histoire parce que moi je ne voulais pas qu’on écrive le mot fin, pas tout de suite.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime… et je t’aimerai toujours, jamais je ne t’oublierai.

Adieu mon ange…

Maman, que tu laisses inconsolable à jamais et qui gardera un petit bout de toi dans son cœur brisé.